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Il y a des achats qu’on oublie facilement. Notre première chemise, la radio qu’on avait achetée ou des jouets de notre enfance. Mais un couteau survie est quelque chose qu’on oublie rarement. Par les temps qui courent, le survivalisme revient à la mode. Cela consiste à assurer son autonomie face à des crises soudaines. Ce n’est pas forcément des cas extrêmes comme une épidémie ou une invasion de zombies. Chaque année, des pays sont balayés par des inondations, les ouragans, la sécheresse. Même dans notre société technologiquement avancée, on se rend compte que tout peut disparaitre en quelques minutes. Le couteau survie ne va pas reconstruire votre maison par magie, mais il vous aidera à devenir autonome.
Qu’est-ce qu’un couteau de survie ?
Vous pourriez dire que je pourrais prendre n’importe quel couteau de cuisine. Mais la relation avec un couteau survie est particulière. Il est plus polyvalent et plus robuste que la plupart des couteaux standards. Une fois qu’on comprend son utilité, on ne s’en sépare jamais. On l’emmène en voyage, au camping, dans sa voiture. L’idéal est que ce couteau doit être toujours à portée de main où vous alliez.
En général, un couteau survie peut couper, creuser, trancher, vous défendre, préparer la nourriture, aider aux premiers secours, etc. Dans le camping, il peut vous aider à bâtir la tente ou créer le feu de camp. Les manches de certains couteaux peuvent servir de marteau, sa lame peut servir à vous signaler et il peut faire office de tournevis. Vu ses fonctions, vous pensez sans doute à un truc d’inspecteur gadget, mais non. Le couteau survie reste simple dans sa structure et sa forme, mais il est conçu pour s’adapter à toutes les situations.
6 choses à regarder quand on choisit son couteau survie
On vous donne une liste de critères quand vous allez acheter un couteau survie. Ce n’est pas exhaustif, car c’est adapté à vos besoins quotidiens.
1 – La taille
La taille compte pour beaucoup dans un couteau survie. Comme on l’a dit, ce couteau va effectuer plusieurs types de tâches. Et donc, il doit pouvoir encaisser les chocs. S’il est trop gros, alors vous ne pourrez pas le manier si vous devez tailler des petits morceaux de bois pour le feu. Et s’il est trop petit, vous ne pourrez pas tailler le bois.
Ainsi, en pleine nature, on doit pouvoir faire du bâtonnage. Cela consiste à appliquer le couteau sur un morceau de bois et à taper dessus avec une autre pièce de bois. Si votre couteau est trop petit, cela ne fonctionnera pas ou qu’il se cassera facilement. Quand on lit les campeurs, ils conseillent une taille entre 22 et 27 centimètres. Ce sera suffisant pour la plupart des tâches et il ne prendra pas trop de place.
2 – Une lame fixe
Sur le marché, on trouve plein de couteau survie avec une lame pliable. Évitez-les. Même si le fabriquant, jure la main sur le coeur, que l’articulation soit d’une solidité à toute épreuve, tout joint est une faiblesse. Ce couteau est parfois votre seul outil en pleine crise, ce serait ballot qu’il se casse en deux alors que vous coupez du bois en pleine nature alors que la nuit tombe !
Une lame fixe vous garantit une durabilité beaucoup plus longue. Et avec les étuis actuels, ce sont des modèles qui restent assez compacts. Donc, malgré le fait que l’esthétique des couteaux pliables vous attire, privilégiez toujours les lames fixes.
3 – Une lame complète
On le connait aussi comme un couteau plein et cela signifie que le manche et la lame sont composés d’une seule pièce. Vous avez la lame qui s’étire jusqu’au manche. Ensuite, on recouvre ce dernier avec un revêtement qui peut être du bois, de l’acier ou du caoutchouc. Pourquoi me direz-vous ?
Toujours la durabilité. Même si deux pièces de métal sont soudées ensemble, cela reste un joint et on l’a mentionné, c’est une faiblesse. Au fil du temps, vous aurez un jeu sur votre lame et elle va bouger de plus en plus jusqu’à se casser avec un coup qui est trop fort. Avec une lame complète, même si le revêtement du manche s’effrite ou se casse, le métal est toujours présent et vous pourrez l’enrouler avec une corde ou un morceau de tissu et voilà, un manche de fortune !
Comme c’est plus difficile à fabriquer (et plus cher), les fabricants indiquent rarement que leur couteau survie est en lame complète. Il y a un indice et que vous verrez la lame, prise en sandwich sur le manche. Et si vous n’êtes pas sûr, alors demandez directement au fabricant ou vendeur.
4 – Une pointe droite
Vous pourriez me dire que c’est évident qu’un couteau survie possède une pointe droite. Faites un tour sur les catalogues et vous serez étonné de voir le nombre de couteaux avec des lames courbés ou inclinés. C’est parce que le couteau survie est un accessoire classe et beaucoup l’utilise pour frimer.
Ils ne regardent pas à l’aspect pratique. Mais une lame droit est essentielle. Elle peut servir de tournevis, elle permet de creuser le sol et contre un adversaire, c’est plus efficace si ça plante droit. Que ce soit contre un homme ou un animal sauvage. Une pointe droite vous permet aussi de transformer votre couteau en lance, en l’attachant à un bâton. Si vous le faites avec une lame courbée, vous avez une canne à pêche, ce qui, vous avouerez, n’est pas efficace contre un animal sauvage.
5 – Pas de double lame
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Quand vous choisissez votre couteau survie, ne prenez pas de double lame. Cela peut être dangereux et vous n’aurez pas jamais besoin d’avoir un double tranchant. En revanche, le fait d’avoir un côté non tranchant est beaucoup plus utile. Par exemple, vous pourrez enlever l’écorce des arbres avec ou encore vous en servir comme un support si vous voulez marteler quelque chose. Et à parler de martelage, choisissez aussi une lame plate. Cela vous permettra de casser des noix ou d’autres fruits. On voit souvent des lames très bombées et parfois, elles gênent plus qu’autre chose.
6 – La robustesse du manche
Le manche ou le pommeau est souvent négligé, mais n’oubliez pas que c’est votre marteau, intégré à votre couteau survie. Un bon pommeau peut supporter tous les chocs. On peut servir pour casser des petites pierres, planter des piquets pour la tente ou casser de la glace en hiver. Les meilleurs pommeaux sont en bois très durs, mais on en a aussi avec de l’acier inoxydable. Dans ce dernier cas, vérifiez qu’elle a des parties antidérapantes.
En conclusion
Ne soyez pas tenté de prendre le premier couteau survie qui vous passe sur la main. Regardez tous les critères que nous avons pour les adapter selon vos besoins. Pour les prix, cela peut aller de 30 jusqu’à plus d’une centaine d’euros. Ne prenez pas les modèles trop abordables, car ils ne dureront pas longtemps. Un couteau survie peut durer des années et il se transmet même aux générations suivantes. En bref, il vous accompagnera tout au long de votre vie et même au-delà.